Je suis victime de violences conjugales

Des associations et organismes publics peuvent vous aider, en vous apportant une écoute, une orientation et un accompagnement.
Des dispositifs existent pour vous aider à vous éloigner du danger.

Des associations et organismes publics peuvent vous aider, en vous apportant une écoute, une orientation et un accompagnement.
Des dispositifs existent pour vous aider à vous éloigner du danger.

Violences conjugales, de quoi parle-t-on ?

Les violences conjugales se distinguent des disputes ou conflits où deux points de vue s’opposent dans un rapport d’égalité.
Dans les violences, il y a un rapport de domination et de prise de pouvoir de l’auteur sur la victime. À travers ses paroles et ses comportements, la personne violente veut contrôler et détruire son/sa partenaire.

Les violences peuvent être verbales (injures, menaces…), physiques (coups, morsures…), psychologiques (mépris, humiliation, chantage…), économiques (suppression des moyens de paiement, interdiction de travailler…), sexuelles (attouchements sexuels, viol…). Elles peuvent se cumuler.

Ces violences sont punies par la loi.

Vous êtes victime de violences au sein de votre couple ? Des associations et organismes publics peuvent vous aider, en vous apportant une écoute, une orientation et un accompagnement. Vous pouvez également saisir la justice afin de bénéficier d’une protection et/ou obtenir la condamnation de la personne violente avec laquelle vous vivez.

Plateforme gouvernementale « Arrêtons les Violences » : arretonslesviolences.gouv.fr
Brochure d’information : « Violences au sein du couple, la loi avance »


Le violentomètre : un outil de prévention et de sensibilisation

Pour savoir si votre relation est basée sur le consentement et ne comporte pas de violences, vous pouvez tester le violentomètre, un outil de sensibilisation conçu par les Observatoires des violences faites aux femmes de Seine-Saint-Denis et Paris, l’association En Avant Toute(s) et la Mairie de Paris.


Le cycle de la violence

Il existe un cycle de la violence. Ce cycle est composé de 4 phases, qui se répètent à un rythme variable et qui peut s’accélérer :

  • Climat de tension (le partenaire violent menace, la victime ressent de la peur)
  • Agression ou explosion de la violence
  • Temps de justification (le partenaire violent minimise les faits, rejette la faute sur la victime…)
  • Temps de réconciliation/espoir (le partenaire violent cherche à se faire pardonner, la victime reprend espoir).

Jusqu’au prochain cycle de violence.


Qui contacter ?

  • Numéro d’écoute, d’information et d’orientation pour les femmes victimes de violence – Violences Femmes Info : composez le 3919 (appel gratuit, anonyme, 24h/24)
  • Numéro d’urgence – Police Secours : composez le 17
  • Numéro d’urgences médicales – Samu : composez le 15
  • Si vous avez dû quitter votre domicile à la suite de violences : Samu social – composez le 115
  • En cas de violences sur mineurs : Numéro d’urgence « Allô Enfance en Danger » : composez le 119

Des dispositifs existent pour vous éloigner du danger :

A savoir, si vous souhaitez quitter votre logement suite à des violences :

  • Des places d’hébergement d’urgences sont dédiées aux femmes victimes de violences.
  • Les personnes victimes de violences au sein d’un couple sont considérées comme un public prioritaire à l’accès au logement social.
  • L’Etat peut également se porter garant pour le relogement des femmes victimes de violences par le biais de la Garantie Visale.
  • Il existe une aide d’urgence pour les victimes de violences conjugales. C’est une aide financière versée par la CAF qui doit permettre à la victime de s’éloigner physiquement de l’auteur des violences.
  • Des organismes et des associations spécialisées peuvent vous informer et vous accompagner dans vos démarches.
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